Publicação

Trois auteurs aux limites de l’île J.-L. Coudray, J. Banville, S. Dagerman

Detalhes bibliográficos
Resumo:Parler du choix d’un lieu comme l’île dans le roman revient à poser trois niveaux : référentiel (en général on se réfère à Robinson), textuel (il y va de réécritures où l’île est un palimpseste) et conceptuel (il y a de l’idée dans l’île, il y a de l’île dans les idées). D’où trois approches : géographique (espace insulaire proprement dit), géopoétique (mise en fiction de l’espace insulaire) et géosymbolique (allégories portées par l’île). Les deux îles de Robinson, de Jean-Luc Coudray, Le monde d’or, de John Banville, et L’île des condamnés de Stig Dagerman ont en commun de déréaliser l’île au profit de sa dimension métaphorique et métaphysique. Si l’île est le lieu de ces trois romans, c’est parce que son image est intériorisée par des personnages apparaissant comme des îles humaines au cœur d’un monde hostile où le réel et la fiction sont indissociables et où l’île (en miroir, en abyme, en chapelet) atteint les limites de sa représentation.
Assunto:symbole palimpsest fiction réalité palimpseste île symbol Robinson island reality
País:Portugal
Tipo de documento:journal article
Tipo de acesso:Aberto
Instituição associada:Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses
Idioma:francês
Origem:Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses
Descrição
Resumo:Parler du choix d’un lieu comme l’île dans le roman revient à poser trois niveaux : référentiel (en général on se réfère à Robinson), textuel (il y va de réécritures où l’île est un palimpseste) et conceptuel (il y a de l’idée dans l’île, il y a de l’île dans les idées). D’où trois approches : géographique (espace insulaire proprement dit), géopoétique (mise en fiction de l’espace insulaire) et géosymbolique (allégories portées par l’île). Les deux îles de Robinson, de Jean-Luc Coudray, Le monde d’or, de John Banville, et L’île des condamnés de Stig Dagerman ont en commun de déréaliser l’île au profit de sa dimension métaphorique et métaphysique. Si l’île est le lieu de ces trois romans, c’est parce que son image est intériorisée par des personnages apparaissant comme des îles humaines au cœur d’un monde hostile où le réel et la fiction sont indissociables et où l’île (en miroir, en abyme, en chapelet) atteint les limites de sa représentation.