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Le chien dans la grande guerre à travers la fiction contemporaine
| Summary: | L’article s’interroge sur le décentrement apporté par la présence de l’animal dans le regard posé sur la guerre de 14-18 à travers deux romans. Dans Le collier rouge de Jean-Christophe Rufin (2014) et Dans la guerre d’Alice Ferney (2003), le chien est un protagoniste à part entière, et sa participation aux combats suscite une réflexion en miroir et une remise en question des valeurs de courage, d’héroïsme, de loyauté. Sans anthropomorphisme, ces romans interrogent les frontières de l’humain en s’intéressant à cette réalité historique que fut l’utilisation des chiens dans les combats. Cette démarche croise celle d’historiens contemporains comme Eric Baratay qui dans Bêtes des tranchées (2013) enrichit l’histoire de la Grande Guerre de celle du vécu animal. Cette prégnance actuelle du motif du chien dans la guerre suscite des interrogations : ce regard sur le chien est-il le fruit de notre sensibilité moderne ? Le motif est-il déjà en germe dans les récits publiés dans l’immédiat après-guerre ? |
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| Subject: | dog novel animal roman war chien guerre narration |
| Country: | Portugal |
| Document type: | journal article |
| Access type: | Open |
| Associated institution: | Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses |
| Language: | French |
| Origin: | Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses |
| Summary: | L’article s’interroge sur le décentrement apporté par la présence de l’animal dans le regard posé sur la guerre de 14-18 à travers deux romans. Dans Le collier rouge de Jean-Christophe Rufin (2014) et Dans la guerre d’Alice Ferney (2003), le chien est un protagoniste à part entière, et sa participation aux combats suscite une réflexion en miroir et une remise en question des valeurs de courage, d’héroïsme, de loyauté. Sans anthropomorphisme, ces romans interrogent les frontières de l’humain en s’intéressant à cette réalité historique que fut l’utilisation des chiens dans les combats. Cette démarche croise celle d’historiens contemporains comme Eric Baratay qui dans Bêtes des tranchées (2013) enrichit l’histoire de la Grande Guerre de celle du vécu animal. Cette prégnance actuelle du motif du chien dans la guerre suscite des interrogations : ce regard sur le chien est-il le fruit de notre sensibilité moderne ? Le motif est-il déjà en germe dans les récits publiés dans l’immédiat après-guerre ? |
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