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Réflections préliminaires à une étude du thème de l’eau et de l’extase dans la littérature et le cinéma franco-vietnamiens

Detalhes bibliográficos
Resumo:Le thématique de l’eau dans la littérature et le cinéma franco-vietnamiens semble désigner un lien profond et intime entre le corps et le “lieu” vietnamiens (il ne s’agit évidemment pas des poncifs occidentaux de terre et de sol). Condensée par Nguyên Du dans la scène célèbre du Truyên Kiêu, ce texte fondamental à la culture du Viêt-nam, l’image du corps féminin dans son extase aquatique dépasse toute captation simplement voyeuriste ou vulgairement lubrique pour nous tracer la voie “sans traces” du chemin fluvial qui remonte vers l’âme profonde (comme on dit “pays profond”) du dât nuòc. Il s’agit donc d’un topos à lire dans sa spécificité culturelle, au delà de toute idéalisation de “sang et sol”, vers une expression on ne peut plus lyrique d’identité localisée, une affirmation du chez soi collectif et donc d’une résistance limpide mais inlassable à toute imposition de l’extérieur.
Assunto:Poétique de lieu Viet-nam Littérature et cinéma Corps féminin
País:Portugal
Tipo de documento:journal article
Tipo de acesso:Aberto
Instituição associada:Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses
Idioma:francês
Origem:Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses
Descrição
Resumo:Le thématique de l’eau dans la littérature et le cinéma franco-vietnamiens semble désigner un lien profond et intime entre le corps et le “lieu” vietnamiens (il ne s’agit évidemment pas des poncifs occidentaux de terre et de sol). Condensée par Nguyên Du dans la scène célèbre du Truyên Kiêu, ce texte fondamental à la culture du Viêt-nam, l’image du corps féminin dans son extase aquatique dépasse toute captation simplement voyeuriste ou vulgairement lubrique pour nous tracer la voie “sans traces” du chemin fluvial qui remonte vers l’âme profonde (comme on dit “pays profond”) du dât nuòc. Il s’agit donc d’un topos à lire dans sa spécificité culturelle, au delà de toute idéalisation de “sang et sol”, vers une expression on ne peut plus lyrique d’identité localisée, une affirmation du chez soi collectif et donc d’une résistance limpide mais inlassable à toute imposition de l’extérieur.