Publicação

De la victime émissaire à la pensée symbolique

Detalhes bibliográficos
Resumo:Quelle place René Girard occupe-t-il dans l’espace des sciences humaines ? On répondra en partant des critiques qu’il a adressées à la psychanalyse freudienne et l’ont conduit à considérer la violence comme le « signifiant transcendantal » des désirs et de toutes les expressions culturelles. Les conséquences paraissent dans la confrontation entre René Girard et Claude Lévi-Strauss. Attentif à la structuration caractéristique de la pensée « sauvage » ou « symbolique » propre à chaque ensemble mythique ou légendaire, Lévi-Strauss refuse la prééminence accordée à un code spécifique (comme la sexualité ou la violence) : le symbole n’est pas motivé par un signifié invariable et « transcendant » caché derrière le voile des textes. Pour illustrer cette confrontation, on étudie un exemple venu de la littérature médiévale. Le motif étudié « pense » la violence mimétique, les ardeurs du corps et la nécessité de leur modération, dans une perspective symbolique et culturelle particulières.
Assunto:structuralisme Structuralism Hermeneutics Filth violence souillure Violence théorie mimétique mimetic theory herméneutique
País:Portugal
Tipo de documento:journal article
Tipo de acesso:Aberto
Instituição associada:Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses
Idioma:francês
Origem:Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses
Descrição
Resumo:Quelle place René Girard occupe-t-il dans l’espace des sciences humaines ? On répondra en partant des critiques qu’il a adressées à la psychanalyse freudienne et l’ont conduit à considérer la violence comme le « signifiant transcendantal » des désirs et de toutes les expressions culturelles. Les conséquences paraissent dans la confrontation entre René Girard et Claude Lévi-Strauss. Attentif à la structuration caractéristique de la pensée « sauvage » ou « symbolique » propre à chaque ensemble mythique ou légendaire, Lévi-Strauss refuse la prééminence accordée à un code spécifique (comme la sexualité ou la violence) : le symbole n’est pas motivé par un signifié invariable et « transcendant » caché derrière le voile des textes. Pour illustrer cette confrontation, on étudie un exemple venu de la littérature médiévale. Le motif étudié « pense » la violence mimétique, les ardeurs du corps et la nécessité de leur modération, dans une perspective symbolique et culturelle particulières.