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Du bon et du mauvais usage du pseudonyme
| Summary: | Dans l’ensemble des littératures migrantes, marginales ou marginalisées en français, la littérature beur, devenue au XXIe siècle littérature de banlieue, constitue une catégorie à mettre en perspective avec cette autre catégorie de littératures migrantes dites francophones. Toutes deux sont périphériques, l’une issue des ex-colonies, l’autre issue des cités. Entre ces deux espaces périphériques, hors et dans la France, il y a une continuité générationnelle (les écrivains de banlieue descendant des immigrés des ex-colonies africaines) reliant le passé colonial à la réalité sociale des cités. Notre propos est de placer dans ce contexte Lila dit ça et J’ai peur, romans écrits dans les années soixante-dix par le mystérieux Chimo, écrivain que personne n’a jamais vu. Nous analysons le paratexte et le métatexte de ces romans pour saisir les stratégies fictionnelles que Chimo utilise pour jouer avec le pseudonyme et déjouer certains mécanismes de (dé)légitimation littéraire et culturelle mis en œuvre autour de Lila dit ça. |
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| Subject: | pseudonym legitimation littérature beur légitimation littérature de banlieue beur literature literature de banlieue pseudonyme |
| Country: | Portugal |
| Document type: | journal article |
| Access type: | Open |
| Associated institution: | Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses |
| Language: | French |
| Origin: | Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses |
| Summary: | Dans l’ensemble des littératures migrantes, marginales ou marginalisées en français, la littérature beur, devenue au XXIe siècle littérature de banlieue, constitue une catégorie à mettre en perspective avec cette autre catégorie de littératures migrantes dites francophones. Toutes deux sont périphériques, l’une issue des ex-colonies, l’autre issue des cités. Entre ces deux espaces périphériques, hors et dans la France, il y a une continuité générationnelle (les écrivains de banlieue descendant des immigrés des ex-colonies africaines) reliant le passé colonial à la réalité sociale des cités. Notre propos est de placer dans ce contexte Lila dit ça et J’ai peur, romans écrits dans les années soixante-dix par le mystérieux Chimo, écrivain que personne n’a jamais vu. Nous analysons le paratexte et le métatexte de ces romans pour saisir les stratégies fictionnelles que Chimo utilise pour jouer avec le pseudonyme et déjouer certains mécanismes de (dé)légitimation littéraire et culturelle mis en œuvre autour de Lila dit ça. |
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