Publicação
L’île et le je
| Resumo: | C’est à partir de la lecture d’un texte de jeunesse de Gilles Deleuze qu’on cherchera ici à déterminer les « causes et raisons de l’île » dans le second récit de L’Oubli de Philippe Forest. Tandis que le « je » du premier récit , lancé dans une folle recherche d’un mot perdu dans son sommeil, décide finalement de le confier à l’oubli qui seul, dit-il, saura le conserver intact, celui du second semble vivre une expérience inverse : passant l’hiver à scruter l’horizon sur une île désertée, il est persuadé d’y percevoir un signe qui s’adresse à lui, lequel finira par se matérialiser sous la forme mythique d’une baleine monstrueuse, échouée sur la plage, puis d’une jeune femme splendide, surgie de l’océan. Si le temps perdu, hélas, ne se retrouve jamais – c’est la leçon du premier récit –, nos vies, à suivre Forest, pourraient, sous certaines conditions, mystérieusement recommencer. Et si l’île de L’Oubli était cet » œuf irradiant », dixit Deleuze, à l’origine de ce recommencement ? |
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| Assunto: | isle Forest (Philippe) recommencement île restart Deleuze (Gilles) desert désert |
| País: | Portugal |
| Tipo de documento: | journal article |
| Tipo de acesso: | Aberto |
| Instituição associada: | Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses |
| Idioma: | francês |
| Origem: | Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses |
| Resumo: | C’est à partir de la lecture d’un texte de jeunesse de Gilles Deleuze qu’on cherchera ici à déterminer les « causes et raisons de l’île » dans le second récit de L’Oubli de Philippe Forest. Tandis que le « je » du premier récit , lancé dans une folle recherche d’un mot perdu dans son sommeil, décide finalement de le confier à l’oubli qui seul, dit-il, saura le conserver intact, celui du second semble vivre une expérience inverse : passant l’hiver à scruter l’horizon sur une île désertée, il est persuadé d’y percevoir un signe qui s’adresse à lui, lequel finira par se matérialiser sous la forme mythique d’une baleine monstrueuse, échouée sur la plage, puis d’une jeune femme splendide, surgie de l’océan. Si le temps perdu, hélas, ne se retrouve jamais – c’est la leçon du premier récit –, nos vies, à suivre Forest, pourraient, sous certaines conditions, mystérieusement recommencer. Et si l’île de L’Oubli était cet » œuf irradiant », dixit Deleuze, à l’origine de ce recommencement ? |
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