| Resumo: | Depuis quelques années, les historiens de la littérature francophone de Belgique s’accordent à signaler que l’utilisation de la notion de réseau littéraire, appelée à compléter la théorie des champs littéraires, peut s’avérer des plus propice à une description plus fine d’un ensemble périphérique comme le sous-champ belge où, en raison d’un faible degré d’institutionnalisation, l’activité littéraire s’organise et se structure selon des modalités propres. Nous nous proposons ici de voir dans quelle mesure quelques études très récentes menées à bien par des chercheurs des Universités de Bruxelles et de Liège permettent de confirmer cette hypothèse et de bousculer quelques-uns des présupposés bien ancrés, telle la logique implacable des piliers et familles. |