Publicação

Statut de la parole et traversée des langues chez Assia Djebar

Detalhes bibliográficos
Resumo:De mille et une façons et à travers un luxe de métaphores, la romancière a tenté d’élucider, tout au long de sa carrière, son rapport à la langue française et aux autres langues qu’elle a fréquentées. Élevée dans un contexte qu’elle décrit comme un « faisceau de langues », partageant son temps entre l’école française et l’école coranique, la narratrice de L’Amour, la fantasia constate que le français a été pour elle une tunique de Nessus, synonyme à la fois de libération et d’obstacle. Cette situation mène Djebar vers un « retour, par translation, à la parole traditionnelle comme parole plurielle (parole des autres femmes), mais aussi parole perdue, ou plutôt, son de parole perdu ». C’est ce statut de la parole associé à la traversée des langues qui sont examinés dans quelques romans d’Assia Djebar : Oran langue morte, La Femme sans sépulture, La disparition de la langue française et Nulle part dans la maison de mon père
Assunto:langue française parole de femmes French language women’s voices multilingualism Djebar (Assia) multilinguisme
País:Portugal
Tipo de documento:journal article
Tipo de acesso:Aberto
Instituição associada:Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses
Idioma:francês
Origem:Carnets, Revista Electrónica de Estudos Franceses
Descrição
Resumo:De mille et une façons et à travers un luxe de métaphores, la romancière a tenté d’élucider, tout au long de sa carrière, son rapport à la langue française et aux autres langues qu’elle a fréquentées. Élevée dans un contexte qu’elle décrit comme un « faisceau de langues », partageant son temps entre l’école française et l’école coranique, la narratrice de L’Amour, la fantasia constate que le français a été pour elle une tunique de Nessus, synonyme à la fois de libération et d’obstacle. Cette situation mène Djebar vers un « retour, par translation, à la parole traditionnelle comme parole plurielle (parole des autres femmes), mais aussi parole perdue, ou plutôt, son de parole perdu ». C’est ce statut de la parole associé à la traversée des langues qui sont examinés dans quelques romans d’Assia Djebar : Oran langue morte, La Femme sans sépulture, La disparition de la langue française et Nulle part dans la maison de mon père